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Art Pariétal

Art Pariétal

L’art Pariétal

Il regroupe les représentations dessinées, peintes et sculptées qui figurent sur les parois des cavernes

L’art Pariétal et les grandes subdivisions chronologiques de la Préhistoire et de la protohistoire

De
Limite supérieure
à
Limite inférieure
Terminologie
0 – 2 700 Age du fer Holocène
– 2 700 – 3 750 Age du bronze Protohistoire
– 3 750 – 3 950 Age du cuivre
– 3 950 – 4 500 Néolithique final
– 4 500 – 5 300 Néolithique moyen
– 5 300 – 6 500 Néolithique ancien
de – 9 500
à – 6 500
de -12 000
à – 9 500
Mésolithique ou Epipaléolithique
– 12 000 de – 40 000
à – 30 000
Paléolithique supérieur Pléistocène supérieur Préhistoire
de – 40 000
à – 30 000
– 275 000 Paléolithique moyen
Pléistocène moyen
– 250 000 – 530 000 Paléolithique inférieur
– 500 000 – 1 800 000 Très ancien Paléolithique
D’après http://www.hominides.com  référence Bruno Maureille, Les premières sépultures. Ed. Le Collège de la Cité

Pourquoi  l’art pariétal existe et comment se structure t-il? Des écoles qui s’affrontent au fil des siècles !

  • L’art pour l’art expliquerait toutes ces représentations présentent dans l’art pariétal. C’est la thèse défendue par Amédée Brouillet qui découvre au Chauffaud (Vienne) 2 un os portant deux biches gravées. A cette première découverte s’en ajoute d’autre qui place notre lointain ancêtre plus proche de nous qu’il n’y paraissait.
  • Dans la mouvance de cette théorie de l’art pour l’art s’ancre la théorie développé notamment par  Gabriel de Mortillet (assez volontairement anticléricale) de totémisme. Les animaux dessinés sur les parois seraient objet de culte, de vénération. Cette théorie tombe avec le temps devant la découverte de certaines scène s’apparentant à des scènes de chasses.
  • Le contre pied de cette théorie est promu par l’abbé Breuil et le Comte H. Begouën. Ceux-ci reprennent et développe la théorie de la chasse Magique qui aura cours jusque vers les années 60, époque de sa mort. Cette théorie développe l’idée que le chasseur primitif pour réussir sa chasse l’évoquait pour la vivre théoriquement en vue de mieux la réussir comme une relation d’identité entre l’image et son sujet. L’animal représenté est symboliquement tué avant de l’être réellement.
  • Le structuralisme dans l’art pariétal a évolué avec A. Leroi-Gourhan (1911-1986), après Max Raphaël et A. Laming-Emperaire. Il pose l’hypothèse qu‘il existerait ainsi une structuration de la grotte dans son ensemble. Une conception d’ensemble avec une scénographie élaborée avec des figures d’entrée et de fond, mais encore une organisation structurée des panneaux avec des figures centrales et périphériques. Le concept fondamentale de cette théorie est celui d’une dualité et complémentarité fondamentales  des genres femelle / mâle représentée par le couple symbolique bison-aurochs / cheval. Cette théorie séduisante n’a pas pu être démontrée.
  • Depuis 1996 Jean Clottes et D. Lewis- Williams réouvrent le dossier du chamanisme dans l’art pariétal. Nos ancêtre cueilleurs et chasseurs du paléolithique supérieur auraient revêtus les parois des grottes de représentations animales dans le cadre d’un processus de compréhension et de recherche d’alliance entre les  esprits surnaturels tant présents dans eux mêmes que dans les animaux qu’ils chassaient. La démarche repose sur l’imitation des espèces animales, notamment celles qui sont prisées à la chasse : les cervidés et les gallinacés. Cette théorie mérite une réelle considération même si elle fût particulièrement mal accueillie par certains membres de la communauté scientifique. « L’attrait pour les grottes profondes et pour les détails de leurs parois serait le reflet d’une cosmogonie à étages et de la croyance en un monde autre souterrain » (*)

(*) http://www.hominides.com

Visiter les principales grottes réputées pour la beauté des dessins et sculptures (l’art pariétal)

 

 

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