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Chapelle des pénitents blancs

Chapelle des pénitents blancs

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Chapelle des pénitents blancs : les pénitents  sont de couleurs multiples : blancs, noirs, blancs rouge

Les pénitents sont qualifiés par la couleur de leur costume appelé « sac » ainsi que parfois une cagoule en popeline dans la même couleur que l’habit

  • 1-Qui sont les pénitents ? Des prêtres ultras-orthodoxes à tendance sectaire ? Pas du tout ! Les pénitent(e)s sont des laïcs au sens étymologique du terme laicus (« qui est du peuple ») et non au sens républicain. Il s’agit donc de citoyens ordinaires avec une vie de famille, un travail, des loisirs comme les autres, organisés en association (loi 1901). De confession résolument catholique, ils sont placés sous vigilance de l’évêque et sont de facto reconnus par l’Église. Créées à partir du XIVème siècle, les confréries de pénitents avaient pour dessein premier l’assistance aux plus démunis. Nice possède la particularité d’abriter quatre types de pénitents.
  • 2- Pénitents blancs, noirs, bleus, rouges : quelle différence ? S’ils sont tous unis autour d’une conviction religieuse et d’un engagement commun, chaque confrérie avait autrefois son rôle.La confrérie de la Sainte-Croix (pénitents blancs), la plus ancienne (1306), s’occupait prioritairement des malades. Un hôpital rue François Zanin (Vieux-Nice) puis Route de Turin (actuelle Avenue de la République), construit par les blancs, a accueilli des Niçois pendant plus de 300 ans.La confrérie de la Miséricorde (pénitents noirs) a vu le jour en 1329 au cours d’une épidémie de choléra particulièrement dévastatrice. Les noirs se consacreront par la suite à l’accompagnement des condamnés à mort et aux monts-de-piété (organisme facilitant les prêts aux plus pauvres).La confrérie du Saint-Sépulcre (pénitents bleus) a été crée en 1431. Elle faisait de sa priorité l’accueil des orphelins. Les bleus sont par ailleurs marqués par la doctrine de Saint-François d’Assise (qui a donné son nom à l’ordre des Franciscains) qui préconise la pauvreté et la simplicité de ses fidèles.Enfin, la confrérie de la Très Sainte Trinité (ou du Saint-Suaire) correspond aux pénitents rouges. Fondée en 1807, elle tire ses origines de trois confréries dissoutes avec la révolution françaises qui avaient été créées entre la fin du XVIème siècle et le début du XVIIème.Avec le rattachement du Comté de Nice à la France (1860) et l’avènement de l’idéal républicain, l’aide de l’État s’est peu à peu substituée à la charité des confréries.
  • 3- Où prêchent-ils ?Avec pour certaines plus de 700 ans existence, les confréries de pénitents sont les plus vieilles associations de Nice. Il n’est alors pas étonnant qu’elles possèdent chacune une chapelle, toutes regroupées dans le cœur historique de la ville. Ainsi, les blancs possèdent la chapelle Sainte-Croix rue Saint-Joseph dans le Vieux-Nice. Les noirs se retrouvent à la chapelle de la Miséricorde du cour Saleya. Sur la même place se trouve la chapelle du Saint-Suaire, point d’ancrage des pénitents rouges. Enfin les pénitents bleus possèdent l’imposante et impressionnante chapelle du Saint-Sépulcre place Garibaldi.
  • 4- Quelle est leur mission ?  Il ne faut pas croire que les pénitents s’adonnent à de bonnes actions sans arrières-pensées. Leur objectif premier est la promotion de la foi. Aussi, ils défilent tout au long de l’année dans les rues en tenue traditionnelle aux cours des nombreuses processions qui ponctuent leur calendrier. Des offices et des rituels symboliques (comme l’enterrement d’un mannequin du Christ le vendredi saint après-midi) sont aussi dispensés dans les lieux de culte. Aujourd’hui encore les pénitents ont pour mission « l’évangélisation des peuples par l’entremise d’œuvres de bienfaisance ». Mais l’autre défit important auxquels ils font face est celui de la préservation du patrimoine culturel qu’ils possèdent. Leurs lieux de culte représentent un héritage de siècles d’histoire qu’il est essentiel de conserver.
  • 5- Où sont-ils présents ? L’histoire de la ville de Nice (et plus anciennement le Comté de Nice) est marquée par la présence de pénitents, mais on les retrouve également ailleurs. Tout d’abord, en France : on trouve des pénitents gris à Aix-en-Provence et Avignon, des blancs et gris à Aigues-Mortes, des rouges en Corse, des blancs et des bleus à Montpellier et enfin des noirs à Perpignan. A noter que seuls ceux d’Avignon et de Perpignan portent encore la coiffe traditionnelle. La cagoule orne également la tête des pénitents espagnols. Très diffus dans toute l’Espagne, c’est en Andalousie que leur présence est la plus visible.

 

 

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