Grotte de Bara-Bahau

En résumé :

La grotte de Bara-Bahau mesure une centaine de mètres et fait partie des grottes ornées du paléolithiques de la vallée de la Vézère. Elle renferme des concrétions excentriques et des gravures pariétales. Elle tient son nom d’une onomatopée de l’occitan local signifiant « badaboum » et faisant référence à des blocs effondrés dans la première salle.

La découverte et la reconnaissance :

La première partie de la cavité était connue depuis toujours. La partie profonde de la grotte, renfermant les gravures, ne fut quant à elle découverte qu’en avril 1951, par le célèbre spéléologue français, Norbert Casteret, et sa fille Maud qui fut la première à reconnaître les gravures pariétales. Expertisées le 15 août de la même année par l’abbé Henri Breuil, les gravures furent relevées et étudiées par l’abbé André Glory en 1955 puis plus tard par Brigitte et Gilles Delluc.

Formation de la grotte :

La grotte de Bara-Bahau est située dans un petit massif calcaire. Ce sont l’érosion et le ruissellement des eaux qui ont creusé peu à peu cette immense cavité à la fin de l’ère Tertiaire. Il y a 15 000 ans le sol de certaines parties de la grotte était plus élevé que maintenant. Les hommes préhistoriques se déplaçaient donc debout ou accroupi suivant la disposition des lieux.  La roche sur laquelle sont disposées les gravures est de consistance tellement molle (le mondmilch) qu’il était comparé à du fromage blanc.

Datation : 

La grotte est répertoriée parmi les plus vieux sites d’art pariétal de l’histoire de l’humanité. Tanière des ours, il y a 35 000 ans, elle accueillit ensuite les hommes de la Préhistoire jusqu’à l’époque gallo-romaine. Longtemps considérées comme aurignaciennes, André Leroi-Gourhan proposa d’attribuer les gravures au Magdalénien ancien-moyen (style IV). Cette attribution fait encore consensus aujourd’hui. On y retrouve des gravures pariétales datées de 15 000 ans.

Ce que l’on y trouve :

Une forêt minérale composée d’une incroyable variété et densité de cristallisations rarement égalées dans les autres grottes. Vous y découvriez par endroits des coulées de calcite qui  tapissent le sol. Du plafond pendent des stalactites tantôt fines tantôt imposantes et translucides. Du sol partent des stalagmites se rejoignant parfois pour créer des colonnes.  On admire également quantité de draperies mises en valeur par une lumière qui intensifie les couleurs des concrétions.

Très important : 

Propriété privée ouverte au public, elle a été classée monument historique en 1961 et ne pose aucun problème de conservation. La grotte accueille annuellement plus de 10 000 visiteurs.

Ce qu’on aime : 

Une promenade poétique et spectaculaire dans les entrailles de la terre qui réserve ici un miracle de féerie.

Vous aimez Sarlat?

Vous aimez Sarlat et le Périgord! Partagez vos coups de Cœur sur le compte Facebook d’I love Sarlat, le réseau des amoureux de Sarlat et de l’esprit Périgord !